C'est officiel. La Française contaminée par le virus Ebola est guérie, a annoncé Marisol Touraine. Elle aurait reçu plusieurs traitements expérimentaux.
La volontaire française de MSF qui avait été infectée par la fièvre hémorragique Ebola est hors de danger. Contaminée lors d'un voyage au Liberia, elle avait été rapatriée en France et prise en charge le 19 septembre dernier. Elle était alors placée en isolement, au sein de l'hôpital militaire Bégin de Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne. Et pour cause, l'établissement est équipé de "deux chambres à pression négative", un dispositif destiné à éviter l'échappée du virus à l'extérieur.
Selon la ministre de la Santé, Marisol Touraine, l'infirmière était placée sous traitement expérimental. "Un personnel dédié lui est affecté", avait expliqué la ministre sur RTL. "Elle a reçu dès son transfert un traitement expérimental."
Trois traitements autorisés
La ministre avait autorisé par arrêté ministériel l'usage de trois médicaments : l'antiviral Avigan (favipiravir) produit par la firme japonaise Toyama Chemical (filiale de FujiFilm) à l'origine contre la grippe. Le ZMapp, un cocktail de trois anticorps produit par la firme américaine Mapp Biopharmaceutical. "Mais aucune dose n'est plus disponible à ce jour", a précisé au JDD le Dr Caroline Semaille, médecin épidémiologiste et directrice des médicaments anti-infectieux à l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Et enfin, le TKM-110-802, fabriqué par le canadien Tekmira. Le médicament bloque la réplication virale et agit sur l'immunité. "Il restait très peu de doses, mais il nous a été fourni par l'OMS. L'hôpital Bégin en a", a confié Caroline Semaille au journal. "Administré par voie intraveineuse en une prise quotidienne, il a été expérimenté sur un tout petit nombre de patients. Le problème, c'est qu'il n'est pas bien toléré."
La ministre avait autorisé par arrêté ministériel l'usage de trois médicaments : l'antiviral Avigan (favipiravir) produit par la firme japonaise Toyama Chemical (filiale de FujiFilm) à l'origine contre la grippe. Le ZMapp, un cocktail de trois anticorps produit par la firme américaine Mapp Biopharmaceutical. "Mais aucune dose n'est plus disponible à ce jour", a précisé au JDD le Dr Caroline Semaille, médecin épidémiologiste et directrice des médicaments anti-infectieux à l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Et enfin, le TKM-110-802, fabriqué par le canadien Tekmira. Le médicament bloque la réplication virale et agit sur l'immunité. "Il restait très peu de doses, mais il nous a été fourni par l'OMS. L'hôpital Bégin en a", a confié Caroline Semaille au journal. "Administré par voie intraveineuse en une prise quotidienne, il a été expérimenté sur un tout petit nombre de patients. Le problème, c'est qu'il n'est pas bien toléré."
Une période de convalescence
Selon Toyama Chemical, l'infirmière aurait bien bénéficié du premier traitement, le Favipiravir. Marisol Touraine n'a cependant pas confirmé l'information. La ministre a affirmé que l'infirmière avait été soignée par "plusieurs traitements expérimentaux" et qu'elle n'était "plus contagieuse". Selon elle, celle-ci "va pouvoir retrouver sa famille" car elle va entrer dans une "période de convalescence qui va durer plusieurs semaines". Il s'agissait du premier cas de fièvre Ebola sur le territoire français. En Europe, un infirmier britannique contaminé en Sierra Leone avait été soigné avec le traitement expérimental ZMapp.
Selon Toyama Chemical, l'infirmière aurait bien bénéficié du premier traitement, le Favipiravir. Marisol Touraine n'a cependant pas confirmé l'information. La ministre a affirmé que l'infirmière avait été soignée par "plusieurs traitements expérimentaux" et qu'elle n'était "plus contagieuse". Selon elle, celle-ci "va pouvoir retrouver sa famille" car elle va entrer dans une "période de convalescence qui va durer plusieurs semaines". Il s'agissait du premier cas de fièvre Ebola sur le territoire français. En Europe, un infirmier britannique contaminé en Sierra Leone avait été soigné avec le traitement expérimental ZMapp.
La ministre a aussi assuré sur BFM TV que "des traitements expérimentaux vont être utilisés en Guinée à une échelle plus large". "La priorité aujourd'hui, c'est de se concentrer sur l'Afrique", a déclaré la ministre. Marisol Touraine a également affirmé que la France allait "installer d'ici à quelques semaines un troisième centre de traitement pour les malades de Guinée".
http://fome-sante-magazine.blogspot.com/2014/10/ebola-comment-t-on-gueri-la-francaise.html
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