Les prélèvements pour dons d'organes ont progressé de plus de 4% l'an passé en France, avec un total de 2.100 prélèvements, contre 2.016 en 2012, en partie grâce à une hausse des donneurs vivants, selon des chiffres de l'Agence de la biomédecine.
Les donneurs vivants ont été au nombre de 420 l'an passé contre 374 en 2012 et moitié moins dix ans plus tôt (192 en 2003), selon des données diffusées dans le rapport médical de cet établissement public, qui gère les prélèvements et greffes en France.
Les donneurs vivants sont pour la plupart des personnes de la famille ou de l'entourage d'un malade en insuffisance rénale terminale, qui font don d'un rein. Dans des cas plus rares, il peut s'agir du don d'un lobe du foie.
Les donneurs vivants ont été au nombre de 420 l'an passé contre 374 en 2012 et moitié moins dix ans plus tôt (192 en 2003), selon des données diffusées dans le rapport médical de cet établissement public, qui gère les prélèvements et greffes en France.
Les donneurs vivants sont pour la plupart des personnes de la famille ou de l'entourage d'un malade en insuffisance rénale terminale, qui font don d'un rein. Dans des cas plus rares, il peut s'agir du don d'un lobe du foie.
L'Agence note parallèlement une progression du nombre des prélèvements sur les personnes décédées "en mort encéphalique" avec 1.627 donneurs l'an passé contre 1.589 en 2012.
On parle de mort encéphalique ou de mort cérébrale quand le cerveau n'est plus irrigué ni oxygéné par le sang, et est détruit de façon irréversible (après traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral...).
Les donneurs décédés sont de plus en plus âgés. 47,3% ont plus de 60 ans et l'âge moyen des donneurs dont un organe au moins a été prélevé est de 56,6 ans.
"Comme dans la plupart des pays, la tendance observée depuis 1996 vers une augmentation de l'âge moyen des donneurs se confirme" commente l'agence.
Les causes de décès des donneurs sont principalement les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes crâniens, les défaillances respiratoires ou cardiaques et les intoxications.
Pour chaque donneur potentiel et avant le prélèvement, l'équipe hospitalière doit déterminer si la personne n'était pas opposée au don en vérifiant dans le registre national des refus de dons d'organe et en demandant à sa famille.
Les oppositions au prélèvement tendent à diminuer mais restent importants, avec en moyenne 32,9% de refus en 2013 (33,8% en 2012) et des zones comme celle des Antilles/Guyane et de l'Ile-de-France où les taux de refus avoisinent les 40%.
L'Agence indique qu'elle s'efforce de faire diminuer ces "disparités régionales" et veut aussi de multiplier le nombre des "machines à perfusion" pour les reins, qui permettent de maintenir plus longtemps cet organe, une fois prélevé, en état d'être greffé.
http://fome-sante-magazine.blogspot.com/2014/07/les-prelevements-pour-dons-dorganes-en.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire